Capacités libres :
Par route et par rail, les limites de capacités sont, en majeure partie, dépassées ou largement franchies. Les voies de navigation intérieure disposent encore de potentiel afin de supporter d’importantes quantités de marchandises transportées. La progression du transport de marchandises pourrait être assumée, sans problème, par voies navigables¹.

Faibles besoins en énergie :
La navigation reste le mode de transport le plus respectueux en matière de ressources et de protection de l’environnement. Pour le transport de colis lourds, la navigation nécessite en moyenne 67 % moins d’énergie que le transport par camions et 35 % de moins par rapport au rail¹.

Faibles émissions de CO₂:
A ce poste, la navigation se trouve également à la première place. Il ressort qu’un camion produit 164 grammes de CO₂ pour chaque tonne kilomètre, le rail en produit 48,1 et la navigation seulement 33,4 grammes².

Production d’énergie verte :
Les dix centrales hydro-électriques allemandes mosellanes produisent, à elles seules, 180.000 kilowatts et approvisionnent 265.000 foyers par le biais d’une énergie respectueuse de l’environnement.

Comparaison des coûts externes :
Actuellement, les coûts externes (taxes carbone, sur les effets gazeux polluants, les accidents et les nuisances) représentent, en moyenne en navigation intérieure, seulement 0,36 centimes d'euros par tonne kilomètre (comparaison avec le transport routier : 1,65 et le rail : 1,11)¹.